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revue de presse web vrac du 04/04/2010

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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty revue de presse web vrac du 04/04/2010

Message  maya 06/04/10, 04:06 pm

Proposer un test à l’ensemble de la population âgée de 15 à 70 ans. C’est une des principales recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). Objectif : favoriser un dépistage moins tardif des patients infectés par le VIH.
Un changement de stratégie motivé par une situation alarmante. Selon le Conseil national du SIDA en effet, 40 000 Français ignoreraient encore leur séropositivité.
Un tiers des malades dépistés le seraient trop tardivement. Pour un pays comme la France, au second rang des Etats d’Europe occidentale pour le nombre de tests de sérologie VIH pratiqués, ces chiffres sont préoccupants. Et cela d’autant plus que des solutions thérapeutiques existent pour pratiquement empêcher le passage au stade du SIDA clinique, et souligne la HAS, « que le risque de décès est multiplié par 13 dans les 6 premiers mois, et persiste pendant 4 ans, par rapport aux sujets pris en charge précocement ».
La Haute Autorité a donc décidé de réviser sa stratégie. Elle demande qu’un test soit proposé à toute la population de 15 à 70 ans. Ses responsables constatent en effet que la méconnaissance de la séropositivité concerne plus particulièrement « les catégories de population qui ne se considèrent pas à risque : les plus de 40 ans, les hétérosexuels, ceux qui vivent en couple et ceux qui ont des enfants ». La HAS entend ainsi « encourager le dépistage volontaire ». Elle recommande aussi que le test puisse être réalisé « directement dans les laboratoires de biologie médicale, sans prescription ».
Les groupes à risque ne sont pas oubliés pour autant. la suite la : http://www.destinationsante.com/VIH-SIDA-un-depistage-pour-tous.html
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Cancer colorectal : les plus défavorisés absents du dépistage En 2005 en France, 37 413 nouveaux cas de cancers colorectaux ont été diagnostiqués, responsables de 16 865 décès. Différents travaux ont démontré qu’un dépistage tous les deux ans par recherche de sang dans les selles permettrait de réduire de 15% la mortalité chez des patients âgés de 45 à 74 ans.
La France a donc mis en place en 2009 un dépistage systématique tous les deux ans pour les 50-74 ans. Or une étude menée dans le département du Calvados et publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire révèle de fortes disparités de participation au dépistage en fonction du statut socio-économique. « La participation diminuait avec le niveau de précarité, il existait une différence significative de la possibilité de participer entre les zones les plus aisées et les plus précaires », soulignent les auteurs.
Ces résultats incitent donc à faire évoluer les politiques généralisées de dépistage. « Les inégalités de dépistage seraient réduites par des actions ciblées sur les populations à risque de faible participation identifiées socialement et géographiquement », soulignent les rédacteurs du BEH.
Source : BEH, N°12, 30 mars 2010
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Act Up : une coalition qui rétrécit inexorablement
un regard sur act up qui "remet en cause "pour ceux que ça intéresse :
http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/711-act-up-une-coalition-qui-retrecit-inexorablement.html
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Spermatozoïde et transmission sexuelle du VIH
Le sperme est le principal vecteur de la transmission du VIH grâce aux molécules d’héparane sulfate à la surface du spermatozoïde qui permettent l’attachement des particules virales. Le spermatozoïde infecté possède de plus la capacité de transmettre l’infection aux cellules dendritiques et d’induire leur maturation. Une équipe du Centre National de Référence pour le sida, de l’Université de Buenos Aires (Argentine) a publié le résultat de ses recherches sur le sujet dans le "Journal of Experimental Medicine". Formes contaminantes du VIH dans le sperme
C’est en 1984 que les scientifiques ont mis en évidence la présence du VIH dans le sperme des sujets contaminés. Depuis, de nombreux travaux biologiques, cliniques ou épidémiologiques l’ont confirmée mais de nombreux points restent à préciser comme les conséquences des variations de la charge virale dans le sperme au cours du temps, en fonction de l’évolution de la maladie ou de l’administration de traitements antirétroviraux. De même, la possibilité que les spermatozoïdes eux-mêmes transmettent le virus restait controversée.
La communauté scientifique semble maintenant s’accorder sur le fait qu’il existe trois sources majeures de virus infectieux au niveau du sperme qui sont les virions libres, les leucocytes infectés et les virions associés aux spermatozoïdes.
Interactions VIH, spermatozoïdes lire la suite : http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article1596
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty art.Le traitement antirétroviral peut-il servir de prévention?

Message  maya 08/04/10, 04:53 pm

Atelier Casablanca 2010

Le traitement antirétroviral peut-il servir de prévention?

Par France Lert, Inserm U687 < 07/04/10
Cet atelier de la Conférence VIH/sida de Casablanca 2010 a acté un basculement vers l'acceptation du concept, qui avait pourtant déchiré la communauté francophone lors de son annonce par Bernard Hirschel.

Willy Rozenbaum, président du Conseil national du sida (CNS) français, a revisité l'avis rendu par le CNS en avril 2009 en accentuant la réponse positive à la question de l'efficacité préventive du traitement au niveau collectif, pour conclure au niveau individuel que préservatif plus traitement, c'est mieux, mais qu'à défaut, un seul, c'est déjà beaucoup. Des prises de position fermes ( c'est-à-dire qui rendent compte de l'état actuel des connaissances et des interrogations) sont désormais nécessaires pour traduire ce que l'on sait aujourd'hui dans une information utilisable par les personnes concernées, et pas seulement dans le colloque singulier entre le médecin et la personne mais de façon plus large par l'information préventive et ses relais naturels que sont les associations et les canaux de la prévention classiques.

En effet, le traitement par son efficacité même redonne l'énergie, le désir, l'image de soi qui permettent de réinvestir la sexualité comme l'a montré la présentation de K. Sow décrivant la dynamique de la perception du risque de transmission parmi les patients de Dakar. Des processus multiples, entre autres la pression au mariage et à la procréation quand la personne va mieux, auxquels est venu s'ajouter l'écho de la Déclaration suisse conduisent les personnes concernées à s'affranchir de l'usage du préservatif.

Compensation et observance

La crainte d'une compensation - baisse du risque lié à la transmissibilité du virus et augmentation des actes comportant une exposition potentielle - est souvent mise en avant.
Les données recueillies dans l'essai Stratal au Cameroun, montrent que les personnes sous traitement se protègent davantage que les personnes non traitées. Pour Bruno Spire qui présentait l'étude, c'est le contact répété avec les structures de soin, les contacts autour de l'observance, l'éducation à prendre soin de soi qui soutiennent cette observation qui vient confirmer les données plus anciennes de la littérature.

L'usage des ARV peut aussi améliorer les conditions de la procréation dans les couples sérodifférents, comme l'a montré Roland Tubiana (Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Inserm U943, Paris), en permettant de plus en plus souvent de planifier une procréation naturelle dès lors que le membre du couple infecté est bien contrôlé, voire en prescrivant une PeP et demain une PreP au partenaire non infecté.
Cette situation est d'autant mieux accepté car comme l'a rappelé Roland Tubiana, le contexte de la reproduction vit depuis longtemps sous le régime d'un risque résiduel accepté.

Déborah Gleiser, du groupe Sida Genève, a illustré une autre retombée de la Déclaration suisse dans ce pays qui punit de prison le seul fait d'une exposition potentielle d'un partenaire (22 cas en 2009!): En apportant la preuve que l'homme incriminé d'avoir exposé sa partenaire ne pouvait pas l'infecter grâce à l'efficacité de son traitement ARV, le témoignage de Bernard Hirschel a amené le ministère public à ne pas requérir de peine, puisqu'il n'y avait pas de «crime».
C'est encourageant tout en étant un peu inquiétant quand on pense aux autres non traités.

La PreP à l'étude

La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est dans les tuyaux des grands essais internationaux. En attendant les résultats fin 2010 des essais de PreP continue, un essai de PreP intermittente est en préparation (avancée) en France: prendre une pilule d'ARV avant le sexe et un peu après. Pendant l'été 2009, AIDES a réalisé une enquête sur les lieux de drague et via internet pour apprécier l'existence d'une population de gays répondant aux critères d'être à la fois multipartenaires, preneurs de risque, concentrés sur certains jours pour leur activité sexuelle et acceptant les contraintes d'un essai : venir régulièrement, prendre dans un cas sur deux un placebo sans le savoir, donner du sang, répondre à des questionnaires, etc. (rappelons-le, ce ne sont pas des personnes malades). En fait, 40 % des hommes ayant les critères sexuels requis accepteraient ces contraintes et ce, d'autant plus qu'ils correspondent à la population pour laquelle la PreP pourrait être utile. Ce qui compte le plus, c'est le lieu et les horaires adaptés, ce qui est une gageure dans un essai complexe.

Après la PTME et la PeP, s'ouvre donc une nouvelle page de l'intérêt préventif des ARV. Cette page n'est qu'à peine entamée. Beaucoup d'expériences et d'observations de terrain vont arriver mais il est urgent de créer un nouveau langage de la prévention, de faire un sort au procès en compensation, mais de rester lucide sur les défis à relever : méditons l'expérience de la PTME qui réduit le risque à moins de 1%, la grande majorité des femmes n'y ont pas accès et même quand elles l'ont, ne réussissent pas à l'utiliser complètement.

Casablanca 2010 / Prep / PTME / TASP

source:http://www.vih.org/20100407/traitement-antiretroviral-peut-il-servir-prevention-13635__


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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty video debat rouzioux vs act up paris

Message  maya 08/04/10, 06:12 pm

http://www.universcience-vod.fr//media/542/sida---des-raisons-d-esperer--.html

débat entre Christine Rouzioux, virologue à l'hôpital Necker à Paris, et Stéphane Vambre, co-président d’Act Up.
Débat en 3 parties
hallucinant...quand la science doit dire aux assoces : mais avancez !!!. Rolling Eyes
qu'ils sont trop frileux on se croit dans la 5ème dimension...

sans parler de la guerre associative je me demande si dans d'autres maladies il ya ce genre de conflits intestinaux ?, de guerres de chapelles qui existent? comme dans le milieu sida
vu de plus loin c'est zarb d'entendre une personne séropo parler au nom des malades et pourtant dans la position moraliste du seroneg , sinon exemplaire ce qui est bien connu, chaque malade est 24/24 ry 7/7 pas la peine de savoir rien d'autre au cas ou..capote!
je ne comprends pas bien. mais ce qui me rassure c'est que rouzioux non plus et elle en sait bien plus... scratch


Dernière édition par maya le 08/04/10, 06:46 pm, édité 1 fois (Raison : ortho)
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty Re: revue de presse web vrac du 04/04/2010

Message  Kaaphar 10/04/10, 08:41 pm

eh bé !!

dans un premier temps je n'ai pa tout compris au discours de l'abeille et puis j'ai cliqué le lien :
http://www.universcience-vod.fr//media/542/sida---des-raisons-d-esperer--.html

je vous encourage VIVEMENT à prendre (pas perdre) les quelques 30' de cet entretien !

la frilosité et le conservatisme ne sont pas forcément du côté que l'on imagine...

Elle - une femme donc, d'un look plutôt bcbg et a priori séronégative - représentante du "système" :
- "on ne serait pas là, 25 ans après si on n'était pas utopiste"
- "le verre est plus qu'à moitié plein"

Lui - séropo pédé looké marais-cage (crâne rasé, piercé..) - représentant d'une asso prétendue "activiste" :
- sourire satisfait en énonçant : "on est loin de éradication"
- ou encore évoquant un "discours raisonnable"

cherchez l'erreur

K.
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty revue de presse web vrac du 21/04/2010

Message  maya 21/04/10, 08:20 am

Aux Etats-Unis, des détenus séropositifs placés à l'isolement
Les prisonniers séropositifs de Caroline du Sud et d'Alabama sont victimes de ségrégation, en violation de la loi internationale.
Il y a vingt-cinq ans, 46 des 51 états américains isolaient systématiquement leurs prisonniers séropositifs. Aujourd'hui, seuls la Caroline du Sud et l'Alabama continuent de stigmatiser les détenus malades, estimés à 22 000 prisonniers sur tout le territoire américain. Depuis mars, le Mississipi y a renoncé.
Le dépistage du VIH est obligatoire
L'ONG internationale Human rights watch (HRW), en collaboration avec le groupe de défense des libertés civiles (ACLU pour American civil liberties union), a recueilli les témoignages de ces prisonniers et a publié à la mi-avril, un rapport sur la ségrégation des prisonniers séropositifs dans les prisons fédérales et d'Etats américaines.
Le rapport explique que, lors de son arrivée, chaque prisonnier est soumis à un test de dépistage :
« Le résultat de ce test va déterminer presque tous les aspects de la vie du prisonnier aussi longtemps qu'il ou elle sera en prison.
Le test du VIH va déterminer où il ou elle va être placé, manger et où il ou elle aura ses loisirs. »
Dans les deux Etats, les prisonniers séropositifs sont isolés dans des cellules de confinement pendant vingt-trois heures. L'isolement continue pendant une semaine en attendant la confirmation des résultats du test.
Ronald B. témoigne sur son arrivée au Centre de réception de Kirkland en Caroline du Sud :
lire la suite :
http://www.rue89.com/2010/04/19/usa-des-detenus-seropositifs-victimes-de-segregation-147683
_____________________________________________________________
dossier du Journal du sida : la mort le dernier tabou :
http://www.arcat-sante.org/publi/docs/JDS_215_dossier.pdf
_____________________________________________________________
lFAIBLE UTILISATION DU PRÉSERVATIF FÉMININ : L’offensive contre les barrières socioculturelles lancée au sénégal
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=58213
___________________________________________________________________
Au Salvador, la discrimination à l'égard des malades du sida est massive et s'exprime même après leur décès. "Les entreprises funéraires réservent un service spécial aux sidéens : elles ne les embaument pas, les placent dans des cercueils hermétiques totalement scellés une fois que le corps y est déposé et font payer la prestation beaucoup plus cher", dénonce La Pàgina de San Salvador. Les médecins assurent pourtant que le virus meurt avec son hôte. "La loi dite de prévention et contrôle de l'infection du sida, votée en 2001, qui ne précise rien concernant le traitement des morts du sida, sert d'argument aux pompes funèbres", déplore le quotidien.

Le Salvador est le pays d'Amérique centrale le plus touché par la maladie dans la population homosexuelle (17 % sont infectés). Début avril, les groupes d'homosexuels et transsexuels du pays ont lancé une opération de prévention et de distribution de préservatifs gratuits dans huit départements du pays – au péril de leur vie, "car se déclarer gay dans ce pays, c'est se condamner littéralement à mort", déclare une représentante de l'ONG espagnole AECID.

Source : http://www.courrierinternational.com/
_________________________________________________________________________

USA : un champion olympique gay accusé d'avoir transmis le sida à son petit ami


Le médaillé olympique d'équitation Darren Chiacchia comparaîtra en juin prochain devant la justice pour avoir eu des relations sexuelles avec son petit ami sans l'avoir informé qu'il était séropositif, selon les accusations de ce dernier.

Selon le New York Times, le champion équestre olympique 2004 contestera les accusations selon lesquelles il a sciemment propagé le VIH. Il a déjà plaidé non coupable en février dernier. S'il est reconnu coupable, Chiacchia risque jusqu'à 30 ans de prison en vertu d'une loi de Floride, adoptée en 1997, qui considère comme criminelles les personnes vivant avec le VIH ayant des rapports sexuels sans en informer leurs partenaires.

Source : http://v2.e-llico.com/
_____________________________________________________________________
PORNO : Chad Noel, un acteur porno bareback, meurt à l'âge de 25 ans
19 avril 2010

La nouvelle date d'il y a un mois, mais elle fait depuis grand bruit dans la blogosphère gay. Chad Noel, jeune acteur porno, habitué des productions bareback, est mort des suites du sida, le 17 mars, à New York, a annoncé le site GayPornGossip. Il avait 25 ans.
lire article intégral : http://www.yagg.com/2010/04/19/chad-noel-un-acteur-porno-bareback-meurt-a-lage-de-25-ans/
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty Un premier pas vers l’ingénierie tissulaire du foie article

Message  maya 16/06/10, 04:33 pm

fin de remédier à la pénurie d’organe, des chercheurs ont développé une procédure chez le rat permettant de créer à partir d’organes inutilisables pour la transplantation des greffons hépatiques fonctionnels. Dans un premier temps, le foie est décellularisé par la perfusion d’un détergent, puis la matrice hépatique ainsi obtenue, qui conserve son réseau microvasculaire, est repeuplée in vitro par perfusion de cellules hépatiques adultes ; le greffon hépatique recellularisé peut alors être transplanté chez le rat.

DE NOTRE CORRESONDANTE

LA TRANSPLANTATION hépatique, seul traitement efficace en cas d’insuffisance hépatique sévère, est fortement limitée par la pénurie d’organes disponibles. Chaque année, 4 000 patients en attente de greffe hépatique meurent aux États-Unis, faute d’organe.

Pour remédier à la pénurie d’organes, l’ingénierie tissulaire est un domaine en plein essor. Toutefois, la reconstitution d’un organe aussi complexe que le foie, ou chaque cellule est une usine métabolique nécessitant d’être en contact direct permanent avec le système vasculaire, représente un véritable défi.

Une équipe dirigée par le Dr Korkut Uygun du Massachusetts General Hospital (Boston) a développé une approche qui consiste à prendre un foie du grand pool d’organes inutilisables pour la transplantation (par exemple de donneurs morts par arrêt cardiaque), créer une matrice décellularisée, puis l’essaimer avec des cellules.

Décellularisation puis recellularisation.

Les chercheurs ont repris et perfectionné une méthode de décellularisation utilisée récemment par une autre équipe de Boston pour détruire les cellules d’un cœur du rat et reconstituer un cœur bioartificiel (Ott et coll., Nature Medicine, 14 février 2008).

Uygun et coll. ont ainsi décellularisé des foies ischémiques de rat, en perfusant dans la veine porte un agent détergent (SDS) qui lyse les cellules et solubilise les composants cytoplasmiques. Il apparaît que la méthode préserve à la fois la structure lobulaire du foie et sa matrice extracellulaire, ainsi que le réseau microvasculaire fonctionnel.

Les chercheurs ont ensuite développé un protocole pour recellulariser la matrice hépatique in vitro, en administrant par la veine porte quelque 50 millions d’hépatocytes de rat, en 4 injections à 10 minutes d’intervalle. Les greffons recellularisés sont fonctionnels, sécrétant de l’albumine, synthétisant l’urée et exprimant le cytochrome P450 de façon similaire à un foie normal in vitro.

Enfin, ils montrent qu’il est possible de transplanter ces greffons revascularisés chez le rat, en préservant la structure et la fonction des hépatocytes pendant plusieurs heures, avec peu de lésions ischémiques.

« Nous avons démontré qu’il est possible, à partir de foies inutilisables, de créer un échafaudage décellularisé, de l’essaimer avec des cellules, et de transplanter ces greffons », explique au « Quotidien » le Dr Korkut Uygun. « En résumé, c’est le premier pas vers une nouvelle approche pour traiter l’insuffisance hépatique. »

Peut-être dans cinq à dix ans chez l’homme.

« Un greffon hépatique qui reste viable à long terme pourrait être utilisé pour remplacer ou venir en complément de la transplantation. Il pourrait être utilisé également comme substitut temporaire pour traiter les patients en insuffisance hépatique aiguë (par exemple liée à une toxicité médicamenteuse) ou les patients atteints d’un cancer du foie qui requièrent une large exérèse du foie. »

« Il est difficile de savoir quand nous pourrons réaliser cela chez l’homme, poursuit le chercheur ; si tout continue d’aller bien, peut-être dans cinq à dix ans, mais je ne promets rien. »

« Nos prochains objectifs seront de chercher à savoir si les greffons revascularisés chez l’animal apportent des bénéfices thérapeutiques à long terme ; nous voulons aussi voir si nous pouvons repeupler les matrices avec des cellules souches - ou cellules progénitrices -, ce qui serait évidemment intéressant puisque cela permettrait de recréer l’organe entier in vitro. »

« Je pense que c’est un accomplissement majeur pour l’ingénierie tissulaire du foie », souligne le Dr Korkut Uygun. « Nous avons développé une plate-forme de base pour réaliser ce qui n’était pas possible auparavant à cette échelle ; cependant, nous avons encore devant nous beaucoup de travail à faire. »

› Dr VÉRONIQUE NGUYEN

Nature Medicine 13 juin 2010, Uygun et oll; doi 10.1038/nm.2170).

Le Quotidien du Médecin du : 15/06/2010
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty art: L’expertise profane dans la lutte contre le sida

Message  maya 16/06/10, 04:37 pm

La première des Journées scientifiques 2010 du réseau des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sida avait pour thème « Etat des lieux, enjeux et limites de l’expertise profane dans la lutte contre le sida ». Cécile Chartrain, doctorante CRAPE, de l’Université Rennes 1, était chargée de l’introduction.

Commençons par quelques constats : Certes, l’histoire de l’organisation collective des personnes atteintes dans la lutte contre la maladie ne date pas de l’apparition du sida (on pourrait renvoyer au moins à la création des Alcooliques Anonymes dès 1935 aux Etats Unis). Certes encore, au-delà des démarches d’entraide, des formes de contestation du pouvoir médical et de revendications politiques des malades (et/ou de leurs représentants) ont existé bien avant l’arrivée le sida (cf. travaux sur le handicap mental dans les années 1970 notamment). Certes enfin, on peut discerner des formes de participation active des associations dans les processus de recherche médicale avant la création des associations de lutte contre le sida (voir par exemple les travaux de Vololona Rabeharisoa et Michel Callon concernant l’AFM - Association française contre les Myopathies)... Malgré tout, on peut affirmer que jamais dans l’histoire de la lutte contre les maladies, les malades n’avaient eu un rôle aussi déterminant que celui qu’ils ont joué dans la lutte contre le sida.

Les principes de Denver (1983) [1] sont passés par là ; le discours de Daniel Defert sur « le malade, nouveau réformateur social » [2] en 1989, également... Toujours est-il que, à la suite des travaux de Steven Epstein sur les controverses médicales autour du sida aux Etats-Unis, ceux de Janine Barbot et d’autres auteurs concernant l’activisme thérapeutique en France ont confirmé qu’un des traits les plus marquants du mouvement antisida occidental avait été le suivant : sa capacité à transformer radicalement les « victimes » d’une maladie ou « patients » objets de recherche et de soins en « acteurs » sujets de leur santé, bénéficiant de savoirs et de compétences propres,susceptibles de les ériger, à côté des chercheurs et des médecins, en « co-experts » voire en « contre-experts ».

Une parole fondée sur l’experience

La notion d’expertise profane a ainsi été utilisée pour mettre en évidence non seulement la montée en puissance, à la fin des années 1980, d’une nouvelle parole associative fondée sur l’expérience (expérience de la maladie principalement) mais aussi l’affirmation par les collectifs de malades de leur capacité et de leur légitimité à remettre en cause l’hégémonie des scientifiques, en vertu même de cette expérience. Ce qui a débouché sur la participation des associations de PVVIH à l’élaboration des cadres de la recherche ou encore à la définition des critères de mise à disposition des médicaments. A un niveau plus individuel, il est globalement admis que les luttes menées par les activistes de la lutte contre le sida ont participé à un certain rééquilibrage de la relation médecin patient, dont les bénéfices se sont étendus dans le champ entier de la santé. L’expertise profane apparaît alors comme l’avatar d’une nouvelle « démocratie sanitaire » dont le champ de lutte contre le sida aurait constitué en quelque sorte le principal terrain d’expérimentation.

Né dans un contexte particulier (absence de traitements performants, apogée de la mobilisation antisida), le concept d’expertise profane continue aujourd’hui d’être mobilisé aussi bien par les chercheurs en sciences sociales que par les acteurs associatifs, qui légitiment assez régulièrement leur action à l’aune de cette catégorie. J’en veux pour preuve par exemple, ce récent ouvrage de Bruno Spire et Graciela Cattaneo qui met en contraste, les publications sur le sida menées par des experts et universitaires de haut rang et ce nouveau livre qui se placerait à un autre niveau : je cite « celui des experts profanes (militants d’AIDES), [c’est-à-dire] d’auteurs qui tiennent à exprimer le point de vue de ceux qui ont acquis un savoir, soit parce qu’ils vivent avec le virus du sida et ses traitements, soit parce qu’ils sont confrontés à la prise de risque de contamination de façon régulière, soit parce qu’ils vivent avec des personnes touchées dans leur entourage, soit parce qu’ils sont impliqués dans des actions de soutien ou de prévention » [3]. Au-delà de cette citation, il s’agit d’une catégorie discursive qui continue de fonctionner...

Cependant, il nous a semblé qu’elle était aujourd’hui entourée d’un certain nombre de présupposés ou de fausses évidences qu’il fallait réinterroger à l’entame de cette nouvelle décennie.

Les objectifs de la journée

En organisant cette journée, nos objectifs étaient donc :

de questionner la valeur heuristique de cette notion « d’expertise profane », dont les contours semblent parfois flous ;

d’envisager l’historicité des pratiques qu’elle recouvre : la chronicisation progressive de la maladie après l’arrivée des trithérapies n’aurait-elle pas entraîné une évolution de la figure de l’expert profane et si oui dans quel sens ?

d’interroger l’applicabilité de cette notion aux contextes observables non seulement dans les pays du Nord mais aussi dans les pays du Sud, dès lors que la recherche comme la prise en charge s’y sont largement développées depuis une dizaine d’années et que la crise des ressources humaines en santé semble devoir y impliquer une délégation des tâches particulière. L’appel à communications lancé pour cette journée pointait notamment l’utilité de s’intéresser aux modèles formalisés par les institutions internationales concernant le rôle actif du malade dans sa prise en charge. Conçus à partir d’expériences vécues et partagées au Nord, il importe de voir comment ces messages sont interprétés et mis en application au Sud.
et finalement de remettre en cause une vision dominante quelque peu angélique de l’expertise profane, en pointant les résistances qui ont pu (et peuvent encore) y être opposées (partout dans le monde) ainsi que certaines ambiguïtés. L’intégration des « experts profanes » dans les discours publics et dispositifs sanitaires ne peut-elle pas faire l’objet d’instrumentalisations ? La notion d’expertise profane rend-t-elle compte de la diversité des situations vécues par les malades, indépendamment d’une certaine élite associative ? Qu’en est-il des « marginaux », « prolétaires » ou « originaux », « exclus du cercle de la négociation », qu’évoquait Emmanuel Langlois [4].

L’inadéquation entre le modèle du « malade expert » et la réalité socio-économique de certaines populations n’est-elle pas aggravée par une forme d’« injonction à l’expertise » qui risque de les isoler encore davantage ?

> Coordination de la séance : Anthony Billaud (EHESS, Ceaf), Melaine Cervera (ERUDITE, Université Paris-Est), Cécile Chartrain. La journée s’est tenue le 2 juin 2010 au Paris MSH Paris-Nord.
source :http://www.actions-traitements.org/spip.php?article3541
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty Le futur plan de lutte contre le sida déjà critiqué

Message  maya 28/06/10, 04:55 pm

Le futur plan de lutte contre le sida déjà critiqué

Le Conseil national du sida et la Conférence nationale de santé, dans un avis conjoint publié ce lundi, dénoncent le manque d’ambition du projet de plan national de lutte contre le VIH et les IST 2010-2014. Ils demandent en particulier que les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) soient reprises sans restriction, en particulier celles visant à élargir la proposition de dépistage à l’ensemble de la population.

SOLLICITÉ par la DGS (Direction générale de la santé), l’avis des deux CNS, voté à l’unanimité, est sévère : le document stratégique qui leur a été soumis le 14 mai dernier est bien en deçà des attentes des acteurs de lutte contre le sida, experts et associatifs.

La première des critiques porte sur la prévention et le dépistage. Au lieu du changement espéré, « les interventions attendues, très en retrait des recommandations de la HAS sur des points essentiels, apparaissent avant tout dans la continuité de la politique et du dispositif actuels et ne sont pas de nature à mettre en œuvre le véritable changement de paradigme et d’échelle attendu ». En particulier, la recommandation qui visait à élargir la proposition du test de dépistage à l’ensemble de la population âgée de 15 à 70 ans en dehors de toute notion d’exposition à risque de contamination ou de caractéristique particulière, n’a pas été reprise. « Le document stratégique n’apporte aucun élément explicatif sur les raisons de ce renoncement, qui marque le refus des pouvoirs publics de s’engager dans la stratégie volontariste d’élargissement et de banalisation de l’offre de dépistage que préconise depuis plusieurs années l’ensemble des instances expertes », ajoutent-ils.

En matière d’offre ciblée, le document ne reprend les recommandations de la HAS que « partiellement et a minima », estiment également les CNS.

Quant à la prévention, « le document élude l’enjeu d’une véritable refonte du discours de prévention », ajoutent-ils. Selon eux, « une place insuffisante est accordée à la question de la connaissance du statut sérologique et à son inscription dans une perspective plus globale de santé sexuelle et de construction, par chacun, de stratégies de prévention adaptées à sa situation, ses contraintes, ses besoins ».

Interprétation des données.

Plus généralement, l’impression prévaut « que l’on se satisfait d’une baisse très relative, limitée à certains groupes de population, du nombre de nouvelles contaminations en France », observent-ils. Les CNS dénoncent une « interprétation abusive des données disponibles » qui conduit les autorités à se fonder sur une « incidence à la baisse depuis 10 ans ». La relative stabilité du nombre total de nouvelles contaminations « ne permet en aucun cas de conclure à une stabilisation de l’épidémie en France », affirment-ils.

Plus inquiétant, le nombre de personnes infectées qui ignorent leur statut, évalué aux alentours de 50 000, soit entre 30 et 40 % de l’ensemble des personnes infectées, tend à augmenter régulièrement. Cette situation se traduit par un retard délétère au diagnostic et à la prise en charge médicale. Le nouveau plan ne tient pas compte de l’évolution des recommandations en matière de traitement avec des débuts de traitement plus précoces. « Dépister plus et mieux pour traiter plus et plus tôt » devrait constituer la priorité de l’action publique.

› Dr LYDIA ARCHIMÈDE

source : http://www.quotimed.com/web/index.cfm?fuseaction=viewendirect&waidx=2594
Quotimed.com, le 28/06/2010
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty revue presse 08/07/2010

Message  maya 10/07/10, 01:13 pm

Le virus responsable du sida peut-être transmis sexuellement par des cellules infectées présentes dans le sperme. C’est ce que viennent de démontrer pour la première fois sur un modèle animal des chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud 11 et de l’Inserm. Même si des soupçons portaient déjà sur le pouvoir contaminant de ces cellules, jusqu’à présent, les recherches avaient seulement démontré l’implication des virions (virus libres) dans ce type de transmission. Mieux connaître l’action et l’incidence des différentes sources de virus participant à la transmission par voie sexuelle est essentiel pour pouvoir développer des moyens de protection contre le sida plus efficaces et adaptés. Ces résultats viennent d’être publiés dans The Journal of Infectious Diseases (online).

Afin de limiter l’épidémie de sida, les espoirs reposent, en plus du préservatif, sur des méthodes pouvant être plus facilement contrôlées par les femmes. De nombreuses recherches se concentrent actuellement sur le développement de microbicides, de gels ou crèmes à appliquer dans le vagin. Malheureusement, les résultats des essais réalisés chez l’être humain n’atteignent pas les résultats obtenus en laboratoire. La compréhension de la transmission du virus par la muqueuse vaginale est donc essentielle pour concevoir de nouveaux moyens de protection plus efficaces.

Le sperme contient trois sources majeures de virus : des cellules leucocytaires infectées, des virions libres et des virions associés aux spermatozoïdes. Pourtant, la contribution de chacune de ces sources à la transmission sexuelle du virus n’est pas bien connue. Et si les cellules infectées étaient aussi contaminantes que les virus libres ? Cette question est d’importance quand on sait que le sperme de personnes séropositives peut contenir un niveau élevé de cellules infectées par le VIH. Les chercheurs du CEA, de l’Université Paris-Sud 11 et de l’Inserm viennent d’apporter de nouveaux éléments de réponse en étudiant chez le primate la capacité de transmission du virus par des cellules infectées déposées dans le vagin. Ces travaux ont été soutenus par l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

Pour cela, ils ont utilisé le modèle animal le plus pertinent pour étudier et comprendre les mécanismes de transmission du virus et de développement du sida chez l’homme : l’infection de macaques par le virus de l’immunodéficience simienne (SIV), virus responsable du sida du primate. Les chercheurs ont utilisé un stock de cellules prélevées dans la rate de macaques infectés par le SIV, contenant une majorité de lymphocytes T et de macrophages. Ce stock de cellules est représentatif des populations de cellules infectées par le VIH présentes dans le sperme humain. Une quantité de cellules, équivalente à celle présente dans un éjaculat, a été déposée sur la muqueuse vaginale de macaques femelles.

Les résultats montrent que les femelles sont effectivement fortement contaminées. "Cette étude met en évidence le rôle important des cellules présentes dans le sperme dans la transmission par voie sexuelle du virus, mais les mécanismes impliqués doivent encore être décryptés", précise Roger Le Grand, responsable du Service d’immuno-virologie de l’iMETI (1). "C’est ce que nous allons maintenant faire dans le cadre d’un projet européen. Nos données préliminaires suggèrent que les cellules infectées peuvent facilement franchir les barrières de la muqueuse et se propager dans l’hôte."

L’implication des cellules infectées dans la transmission du VIH doit désormais être confirmée chez l’homme, mais ces résultats soulignent néanmoins l’importance de développer des approches préventives complémentaires de celles actuellement disponibles. Des approches capables d’arrêter le virus sous toutes ses formes, qu’il soit libre ou au sein de cellules.

Note :
(1) : le service d’immuno-virologie est une unité mixte de recherche CEA / Université Paris-Sud 11. Il fait partie de l’Institut des maladies émergentes du CEA.

source :
http://www.inserm.fr/espace-journalistes/sida-la-transmission-du-virus-passe-aussi-par-les-cellules


Dernière édition par maya le 10/07/10, 01:24 pm, édité 1 fois
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty 08/07/2010 sur le web on lit ...

Message  maya 10/07/10, 01:15 pm

Le Conseil de Paris, présidé par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, a voté lundi le renouvellement d'une convention pour le maintien à domicile des malades du sida, dotée de 133.290 euros.
Ces actions sont coordonnées par Aides à Paris. Tous les groupes de gauche ont voté pour ce dispositif, seuls 9 élus de droite ont voté pour.
source : http://v2.e-llico.com/actu-22240-conseil-de-paris--133290-euros-pour-le-maintien-a-domicile-des-malades-du-sida--.htm

ndlr : sans doute une bourde du rédacteur je présume il faut lire 9 élus de droite ont voté contre ...


la création d’une nouvelle entité des Nations Unies dédiée aux femmes
Genève, 5 juillet 2010 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le regroupement de quatre entités des Nations Unies en charge de la promotion des femmes au sein de l’« ONU Femmes », entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La nouvelle entité offrira aux femmes et aux filles une nouvelle voix puissante et aidera à faire progresser la riposte au sida.
« J’ai hâte de travailler avec l’ONU Femmes » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ensemble, nous pouvons faire en sorte que toutes les femmes vivant avec le VIH aient un accès au traitement lorsqu’elles en ont besoin. Le plus important est que nous pouvons restaurer leur dignité et leurs droits ».
Près de la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde sont des femmes. En Afrique subsaharienne, il y a plus de femmes infectées par le virus que d’hommes. Le VIH est la principale cause de mortalité des mères et à l’origine d’un décès maternel sur cinq.
Les inégalités entre les sexes, la violence, l’absence d’accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques rendent les femmes vulnérables au VIH.
Toutefois, en travaillant en équipe et sur des objectifs communs, la riposte au sida et le mouvement en faveur de la promotion des femmes peuvent réduire considérablement l’impact du virus sur celles-ci et leur famille.
L’ONUSIDA a récemment souligné l’importance de la promotion de l’égalité des sexes et de l’éradication de la violence et de la discrimination à l’encontre des femmes en nommant la célèbre chanteuse Annie Lennox ambassadrice internationale de bonne volonté de l’ONUSIDA. Cette dernière a pour mission spécifique de sensibiliser et de soutenir les femmes affectées par l’épidémie de sida.
http://www.unaids.org/fr/KnowledgeCentre/Resources/PressCentre/PressReleases/2010/20100705_PS_UNWomen.asp
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Message  ecceomo 10/07/10, 02:43 pm

maya a écrit:Le Conseil de Paris, présidé par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, a voté lundi le renouvellement d'une convention pour le maintien à domicile des malades du sida, dotée de 133.290 euros.
Ces actions sont coordonnées par Aides à Paris. Tous les groupes de gauche ont voté pour ce dispositif, seuls 9 élus de droite ont voté pour.
source : http://v2.e-llico.com/actu-22240-conseil-de-paris--133290-euros-pour-le-maintien-a-domicile-des-malades-du-sida--.htm

ndlr : sans doute une bourde du rédacteur je présume il faut lire 9 élus de droite ont voté contre ...



ben je ne suis pas sur qu'il s'agisse d'une bourde, il est possible que 9 sur 51 des UMP aient voté pour ou que ce soient des non inscrit ou encore centristes

enfin, c'est juste pour dire quelque chose parce que en vrai j'en ai rien à foutre de leur discipline et stratégies politocs
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty Re: revue de presse web vrac du 04/04/2010

Message  maya 10/07/10, 03:35 pm

ah tu crois ?possible en effet
quelle grosse naive je fais...
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty Re: revue de presse web vrac du 04/04/2010

Message  Mental-O 10/07/10, 10:22 pm

Est-ce vraiment important Pier?
Le chiffre que je retiens est 20% de la mortalité des femmes est dû au Sida ... Le reste ... les élus trucmuch ... t'as raison on s'en fout.
Maya, aucune naïveté de ta part, tu as la gentillesse de nous remonter les infos, c'est déjà tellement important.

Des bises à vous 2
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty T'as raison

Message  ecceomo 11/07/10, 12:04 am

j'ai juste focalisé sur "aides à domicile" car ça va être au menu des prochains jours... j'espère !

et pis après cet histoire de qui vote, ça m'a chatouillé sur une question de logique, je dois avoir besoin de futil Rolling Eyes

le lit et un bon objectif, objectivement

bon ne nuit
bonne fuite en avant

ecce
PS : Maya, pas naïve la nana !...
y a des choses plus importante que le détail
merci pour les revues de presse
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revue de presse web vrac du 04/04/2010 Empty typique de mes lectures en diagonale

Message  maya 11/07/10, 09:35 am

un bon exemple du fait que la lecture en diagonale (sinon j'aurai pas le temps me dis-je...) peut induire en erreur
je viens de comprendre ce matin le sens de la phrase telle qu'elle est posée...flèche bleue je suis Very Happy


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