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La réorganisation des hôpitaux parisiens et les services vih
5 participants
Page 1 sur 1
La réorganisation des hôpitaux parisiens et les services vih
Par Aude Segond, Crips (France) < 26/01/10
Plusieurs acteurs de la lutte contre le sida, médecins et associatifs, craignent une baisse de la qualité de prise en charge des personnes infectés par le VIH. Une dépêche de l' Agence de presse médicale et un article de Libération se font l'écho de leurs inquiétudes.
Le jeudi 21 janvier se déroulait, au Ministère de la Santé, la première journée des cinq coordinations régionales de lutte contre le VIH (Corevih) franciliennes. Le débat s'est rapidement focalisé sur la question, sensible, des regroupements de services.
Un service de médecine ambulatoire consacré aux personnes vivant avec le VIH a été mis en place fin 2009 à l'Hôtel-Dieu, créé par transfert de 1750 patients suivis à l'Hôpital Necker. Certains d'entre eux y étaient arrivés depuis peu, à la suite d'un transfert, début 2009, de l'Hôpital Saint-Michel qui a mis fin à son activité VIH dans le cadre d'un plan de restructuration du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph.
Des regroupements sans concertation
Le regroupement des services VIH des hôpitaux Saint-Antoine et Tenon est prévu dans le cadre du projet STARTT (Saint-Antoine, Trousseau/La Roche Guyon, Tenon, Rothschild) qui doit voir le jour en 2012. D'autres mouvements sont évoqués: de l'Hôpital Lariboisière vers l'Hôpital Saint-Louis, des hôpitaux Paul Brousse et Béclère vers l'Hôpital Bicêtre, de l'Hôpital Louis-Mourier vers l'Hôpital Bichat ou encore de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP) et de l'Hôpital Cochin vers le nouveau service VIH ambulatoire de l'Hôtel-Dieu.
Dominique Salmon, spécialiste du VIH au service de médecine interne de l'Hôpital Cochin, «s'inquiète de ces rumeurs». Laurence Weiss, chef du service d'immunologie clinique de l'HEGP, dénonce «l'énormité de ce projet» et en souligne l'opacité ainsi que le manque de concertation.
Jean-Yves Fagon, directeur de la politique médicale de l'AP-HP, assure «qu'aucune décision de transfert n'est prise» mais que «le statu quo serait suicidaire pour l'AP-HP et, sur le plan médical, éminement criticable» au vu des évolutions scientifiques. Il précise que «l'offre de soins ne sera pas réduite».
Une logique économique
«La logique est économique, ce n'est pas une logique de soins», considère Gille Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Tenon, et rédacteur en chef de Vih.org, qui devrait se regrouper avec le service de l'Hôpital Saint-Antoine.
«Ce qu'on fait dans le VIH ne sert à rien aux yeux de la T2A1», estime Christine Katlama. Avec le système de la T2A, «nous n'avons pas d'actes, nous créons donc peu de recette», constate Gille Pialoux. Il souligne «l'importance du non-médical» dans la prise en charge des personnes séropositives et craint que l'on arrive à «une confrontation entre spécialités rentables et non-rentables». Il ajoute que «le regroupement n'est pas une mauvaise chose à condition de ne pas casser les choses qui marchent».
Il s'inquiète de ce que ces regroupements soient l'occasion de réduire les moyens consacrés aux activités les moins rentables, dont le VIH, pour les réattribuer à des services qui le sont davantage selon les règles de la T2A. L'alternative ambulatoire dans le VIH est censée générer des économies. Gilles Pialoux conclut: «Je ne vois pas sa légitimité, j'aimerais que l'on me prouve son efficacité.»
A lire également:
> > A Paris, le sida malade de la réforme des hôpitaux / E. Faveraux. - Libération, 22 janvier 2010.
Plusieurs acteurs de la lutte contre le sida, médecins et associatifs, craignent une baisse de la qualité de prise en charge des personnes infectés par le VIH. Une dépêche de l' Agence de presse médicale et un article de Libération se font l'écho de leurs inquiétudes.
Le jeudi 21 janvier se déroulait, au Ministère de la Santé, la première journée des cinq coordinations régionales de lutte contre le VIH (Corevih) franciliennes. Le débat s'est rapidement focalisé sur la question, sensible, des regroupements de services.
Un service de médecine ambulatoire consacré aux personnes vivant avec le VIH a été mis en place fin 2009 à l'Hôtel-Dieu, créé par transfert de 1750 patients suivis à l'Hôpital Necker. Certains d'entre eux y étaient arrivés depuis peu, à la suite d'un transfert, début 2009, de l'Hôpital Saint-Michel qui a mis fin à son activité VIH dans le cadre d'un plan de restructuration du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph.
Des regroupements sans concertation
Le regroupement des services VIH des hôpitaux Saint-Antoine et Tenon est prévu dans le cadre du projet STARTT (Saint-Antoine, Trousseau/La Roche Guyon, Tenon, Rothschild) qui doit voir le jour en 2012. D'autres mouvements sont évoqués: de l'Hôpital Lariboisière vers l'Hôpital Saint-Louis, des hôpitaux Paul Brousse et Béclère vers l'Hôpital Bicêtre, de l'Hôpital Louis-Mourier vers l'Hôpital Bichat ou encore de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP) et de l'Hôpital Cochin vers le nouveau service VIH ambulatoire de l'Hôtel-Dieu.
Dominique Salmon, spécialiste du VIH au service de médecine interne de l'Hôpital Cochin, «s'inquiète de ces rumeurs». Laurence Weiss, chef du service d'immunologie clinique de l'HEGP, dénonce «l'énormité de ce projet» et en souligne l'opacité ainsi que le manque de concertation.
Jean-Yves Fagon, directeur de la politique médicale de l'AP-HP, assure «qu'aucune décision de transfert n'est prise» mais que «le statu quo serait suicidaire pour l'AP-HP et, sur le plan médical, éminement criticable» au vu des évolutions scientifiques. Il précise que «l'offre de soins ne sera pas réduite».
Une logique économique
«La logique est économique, ce n'est pas une logique de soins», considère Gille Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Tenon, et rédacteur en chef de Vih.org, qui devrait se regrouper avec le service de l'Hôpital Saint-Antoine.
«Ce qu'on fait dans le VIH ne sert à rien aux yeux de la T2A1», estime Christine Katlama. Avec le système de la T2A, «nous n'avons pas d'actes, nous créons donc peu de recette», constate Gille Pialoux. Il souligne «l'importance du non-médical» dans la prise en charge des personnes séropositives et craint que l'on arrive à «une confrontation entre spécialités rentables et non-rentables». Il ajoute que «le regroupement n'est pas une mauvaise chose à condition de ne pas casser les choses qui marchent».
Il s'inquiète de ce que ces regroupements soient l'occasion de réduire les moyens consacrés aux activités les moins rentables, dont le VIH, pour les réattribuer à des services qui le sont davantage selon les règles de la T2A. L'alternative ambulatoire dans le VIH est censée générer des économies. Gilles Pialoux conclut: «Je ne vois pas sa légitimité, j'aimerais que l'on me prouve son efficacité.»
A lire également:
> > A Paris, le sida malade de la réforme des hôpitaux / E. Faveraux. - Libération, 22 janvier 2010.
maya- Messages : 390
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 61
Localisation : RP 95
Tlse
à Toulouse, le SMIT a juste changé de bâtiment mais c'est fou la désorganisation...
D'abord il y a effectivement les plâtres à essuyer et ça se traduit par une foule de détails, de bug... l'accueil est un tout petit bureau avec 2 secrétaires qui reçoivent en même temps mais la file se fait dans le couloir et on piétine 1/4 d'h avant son tour. La salle d'attente vaste se trouve dans une salle bien plus loin dans le couloir. En consultation, à cause des prises informatiques tel etc.. il n'y a qu'une seule solution à la disposition médecin patient , c'est le médecin en contre jour de la fenêtre !!!. .. Tout le monde a perdu ses repères et ça cafouille un peu.
En province, on a peu de centre de référence VIH, le choix est restreint pourtant il faudrait pouvoir le cas échéant essayer un nouveau service quand on a eu une mauvaise épisode avec certain . Je crois pas que choisir ses partenaires de soin soits un luxe mais une base fondamentale pour construire la confiance indispensable.
Je ne sais pas quel est le bon seuil de file active pour qu'un accompagnement de qualité puisse être mis en oeuvre (pas seulement consultation virologie mais aussi psy, diét, consultation observance traitement....)
ce que je sais c'est que les usines à soins, ce n'est pas très humain.
et puis le fond , c'est tout de même un formatage du suivi des malades avec des personnels que l'on peut déplacer à sa guise, inter-changeable.
La logique des chiffres comme instrument principal d'évaluation n'augure rien de meilleur...
il semble bien que la casse des hôpitaux est en court par plein de biais, comme de l'école, de la sécu....
Le vaccin contre la rage devrait être interdit
à suivre c'est sur
ecceomo
D'abord il y a effectivement les plâtres à essuyer et ça se traduit par une foule de détails, de bug... l'accueil est un tout petit bureau avec 2 secrétaires qui reçoivent en même temps mais la file se fait dans le couloir et on piétine 1/4 d'h avant son tour. La salle d'attente vaste se trouve dans une salle bien plus loin dans le couloir. En consultation, à cause des prises informatiques tel etc.. il n'y a qu'une seule solution à la disposition médecin patient , c'est le médecin en contre jour de la fenêtre !!!. .. Tout le monde a perdu ses repères et ça cafouille un peu.
En province, on a peu de centre de référence VIH, le choix est restreint pourtant il faudrait pouvoir le cas échéant essayer un nouveau service quand on a eu une mauvaise épisode avec certain . Je crois pas que choisir ses partenaires de soin soits un luxe mais une base fondamentale pour construire la confiance indispensable.
Je ne sais pas quel est le bon seuil de file active pour qu'un accompagnement de qualité puisse être mis en oeuvre (pas seulement consultation virologie mais aussi psy, diét, consultation observance traitement....)
ce que je sais c'est que les usines à soins, ce n'est pas très humain.
et puis le fond , c'est tout de même un formatage du suivi des malades avec des personnels que l'on peut déplacer à sa guise, inter-changeable.
La logique des chiffres comme instrument principal d'évaluation n'augure rien de meilleur...
il semble bien que la casse des hôpitaux est en court par plein de biais, comme de l'école, de la sécu....
Le vaccin contre la rage devrait être interdit
à suivre c'est sur
ecceomo
ecceomo- Messages : 445
Date d'inscription : 14/06/2009
Age : 63
Localisation : sud Toulousain
Re: La réorganisation des hôpitaux parisiens et les services vih
Et bééééé, j'vais m'amuser à Purpan pour ma prochaine visite ... j'ai senti la fébrilité par téléphone ..; changement de standard, de standardiste, et puis finalement pas tro pde dépaysement, on m'a raccroché au pif, et après j'ai eu droit à une sonnerie occupé sans message .. ça m'a rassuré un peu ...
Si je me perd dans les couloir je t'appelle ecce
Si je me perd dans les couloir je t'appelle ecce
Mental-O- Messages : 275
Date d'inscription : 09/09/2009
Age : 61
Localisation : Troubouse-les-champs
Communiqué de presse " AP-HP : Les patients enfin entendus ?"
Les patients enfin entendus ?
Depuis plusieurs mois, dans des conditions souvent difficiles pour les personnes vivant avec le VIH, des réorganisations brutales touchent des consultations et des services prenant en charge des patients VIH dans plusieurs hôpitaux d’Île de France : fermetures pures et simples, transferts de certaines consultations ou de services entiers, annonces de fusions, rumeurs de concentrations extravagantes ou de suppressions d’emplois, publiés sans ordre, souvent sans préavis et sans véritable concertation avec les patients ni même avec les syndicats des personnels ou les équipes médicales et soignantes. Plus récemment, les communications autour du plan stratégique 2010-2014 de l’AP-HP font craindre d’importants bouleversements. Soucieux d’une qualité des soins adaptée aux besoins des personnes atteintes par le virus et confrontés à la complexité de sa prise en charge et de ses traitements, les associations de lutte contre le sida et le Collectif de patients citoyens se mobilisent depuis plusieurs mois pour interpeller les décideurs politiques et administratifs. Le 26 mars, Benoît Leclercq, directeur général de l’AP-HP, a accepté de recevoir en présence des représentants de la Mairie de Paris une délégation inter associative et d’ouvrir officiellement la concertation avec ces associations représentatives des usagers et des malades.
Au terme d’une discussion ouverte et constructive, le groupe de travail inter associatif a pris bonne note des engagements suivants :
1. L’AP-HP s’engage à suspendre immédiatement tous les projets de réorganisation, les réductions de moyens et les annonces désordonnées, en réponse à la demande de moratoire exprimée par le groupe inter associatif.
2. L’AP-HP s’engage à inclure un chapitre spécifique sur le VIH/Sida dans son plan stratégique. Les représentants des patients et les COREVIH * seront associés à sa rédaction. Ce document dessinera les grandes lignes des besoins et des évolutions attendues de la prise en charge, dans le respect d’une organisation globale, hospitalière et pluridisciplinaire des soins.
3. L’AP-HP s’engage à contribuer à l’organisation en juin 2010 d’États généraux du VIH/Sida en Île de France, sous l’égide de l’ARS, régulateur de l’offre de soins sur le territoire régional et en association avec les COREVIH, les patients, les représentants des personnels soignants et non soignants et les institutions nationales impliquées dans la lutte contre le Sida ou dans l’organisation des soins. Les conclusions de ces États généraux viendront compléter le chapitre spécifique au VIH du plan stratégique et elles en assureront la déclinaison dans les projets de groupes. Ces conclusions seront annexées à sa documentation.
4. L’AP-HP s’engage à prendre en compte l’ensemble de ces travaux dans les décisions qui résulteront de la mise en oeuvre de son plan stratégique pour garantir une offre de soins qui ne réponde pas uniquement à des logiques financières mais qui soit adaptée aux besoins des personnes.
5. L’AP-HP s’engage à transmettre l’ensemble des documents et informations nécessaires à la bonne marche de cette concertation, à savoir notamment le plan stratégique 2010-2014 (éléments de cadrages), les courriers adressés par le Directeur Général aux Directeurs exécutifs des GHU, et les projets ou compte rendus des groupes hospitaliers pouvant concerner la prise en charge du VIH.
Dans l’attente de l’ouverture de cette concertation sous le signe de la franchise, les associations de lutte contre le Sida et le Collectif des Patients Citoyens restent vigilants. La façon dont seront tenus ces engagements montrera si une logique de santé publique est enfin prise en compte dans la réflexion sur l’avenir de l’Hôpital public, et non, comme il apparaît depuis quelques mois, une vision strictement comptable déclinée en plans d’économies et de suppressions d’emplois !
Afin de s’assurer de la continuité d’une prise en charge globale de qualité et d’une offre de soins adaptée aux besoins des personnes séropositives, avec un maillage territorial cohérent et un
personnel en nombre suffisant, nous poursuivons notre travail au sein des COREVIH, organes essentiels de coordination des soins du VIH.
Prochaines étapes du dialogue :
· audition par les élus du Conseil de Paris le 12 avril ;
· rendez-vous avec Claude Évin, directeur de la nouvelle Agence Régionale de Santé d’Île de France, le 14 avril.
communiqué de presse inter associatif
Act Up-Paris – www.actupparis.org
Emanuel Château - 06 38 11 42 59 - emchateau@laposte.net
Actif Santé – www.actif-sante.org
Jean-Pierre Bibard - 09 64 06 42 21 / 06 28 23 41 14– jeanpierrebibard@wanadoo.fr
AIDES – www.aides.org
Fabrice Pilorgé - 06 34 36 04 10 - fpilorge@aides.org
Collectif des patients citoyens - www.collectif-de-patients.com
José Puig - 06 80 43 06 34 - collectif-de-patients@orange.fr
Sidaction – www.sidaction.org
Marc Dixneuf - 01 53 26 45 37 - m.dixneuf@sidaction.org
TRT-5 – www.trt-5.org
François Berdougo-Le Blanc - 01 41 83 46 11 / 06 46 10 09 45 - coordination@trt-5.org
UNALS – www.unals.org
Corinne Taéron - 01 44 93 29 29 - info-vih@arcat-sante.org
Depuis plusieurs mois, dans des conditions souvent difficiles pour les personnes vivant avec le VIH, des réorganisations brutales touchent des consultations et des services prenant en charge des patients VIH dans plusieurs hôpitaux d’Île de France : fermetures pures et simples, transferts de certaines consultations ou de services entiers, annonces de fusions, rumeurs de concentrations extravagantes ou de suppressions d’emplois, publiés sans ordre, souvent sans préavis et sans véritable concertation avec les patients ni même avec les syndicats des personnels ou les équipes médicales et soignantes. Plus récemment, les communications autour du plan stratégique 2010-2014 de l’AP-HP font craindre d’importants bouleversements. Soucieux d’une qualité des soins adaptée aux besoins des personnes atteintes par le virus et confrontés à la complexité de sa prise en charge et de ses traitements, les associations de lutte contre le sida et le Collectif de patients citoyens se mobilisent depuis plusieurs mois pour interpeller les décideurs politiques et administratifs. Le 26 mars, Benoît Leclercq, directeur général de l’AP-HP, a accepté de recevoir en présence des représentants de la Mairie de Paris une délégation inter associative et d’ouvrir officiellement la concertation avec ces associations représentatives des usagers et des malades.
Au terme d’une discussion ouverte et constructive, le groupe de travail inter associatif a pris bonne note des engagements suivants :
1. L’AP-HP s’engage à suspendre immédiatement tous les projets de réorganisation, les réductions de moyens et les annonces désordonnées, en réponse à la demande de moratoire exprimée par le groupe inter associatif.
2. L’AP-HP s’engage à inclure un chapitre spécifique sur le VIH/Sida dans son plan stratégique. Les représentants des patients et les COREVIH * seront associés à sa rédaction. Ce document dessinera les grandes lignes des besoins et des évolutions attendues de la prise en charge, dans le respect d’une organisation globale, hospitalière et pluridisciplinaire des soins.
3. L’AP-HP s’engage à contribuer à l’organisation en juin 2010 d’États généraux du VIH/Sida en Île de France, sous l’égide de l’ARS, régulateur de l’offre de soins sur le territoire régional et en association avec les COREVIH, les patients, les représentants des personnels soignants et non soignants et les institutions nationales impliquées dans la lutte contre le Sida ou dans l’organisation des soins. Les conclusions de ces États généraux viendront compléter le chapitre spécifique au VIH du plan stratégique et elles en assureront la déclinaison dans les projets de groupes. Ces conclusions seront annexées à sa documentation.
4. L’AP-HP s’engage à prendre en compte l’ensemble de ces travaux dans les décisions qui résulteront de la mise en oeuvre de son plan stratégique pour garantir une offre de soins qui ne réponde pas uniquement à des logiques financières mais qui soit adaptée aux besoins des personnes.
5. L’AP-HP s’engage à transmettre l’ensemble des documents et informations nécessaires à la bonne marche de cette concertation, à savoir notamment le plan stratégique 2010-2014 (éléments de cadrages), les courriers adressés par le Directeur Général aux Directeurs exécutifs des GHU, et les projets ou compte rendus des groupes hospitaliers pouvant concerner la prise en charge du VIH.
Dans l’attente de l’ouverture de cette concertation sous le signe de la franchise, les associations de lutte contre le Sida et le Collectif des Patients Citoyens restent vigilants. La façon dont seront tenus ces engagements montrera si une logique de santé publique est enfin prise en compte dans la réflexion sur l’avenir de l’Hôpital public, et non, comme il apparaît depuis quelques mois, une vision strictement comptable déclinée en plans d’économies et de suppressions d’emplois !
Afin de s’assurer de la continuité d’une prise en charge globale de qualité et d’une offre de soins adaptée aux besoins des personnes séropositives, avec un maillage territorial cohérent et un
personnel en nombre suffisant, nous poursuivons notre travail au sein des COREVIH, organes essentiels de coordination des soins du VIH.
Prochaines étapes du dialogue :
· audition par les élus du Conseil de Paris le 12 avril ;
· rendez-vous avec Claude Évin, directeur de la nouvelle Agence Régionale de Santé d’Île de France, le 14 avril.
communiqué de presse inter associatif
Act Up-Paris – www.actupparis.org
Emanuel Château - 06 38 11 42 59 - emchateau@laposte.net
Actif Santé – www.actif-sante.org
Jean-Pierre Bibard - 09 64 06 42 21 / 06 28 23 41 14– jeanpierrebibard@wanadoo.fr
AIDES – www.aides.org
Fabrice Pilorgé - 06 34 36 04 10 - fpilorge@aides.org
Collectif des patients citoyens - www.collectif-de-patients.com
José Puig - 06 80 43 06 34 - collectif-de-patients@orange.fr
Sidaction – www.sidaction.org
Marc Dixneuf - 01 53 26 45 37 - m.dixneuf@sidaction.org
TRT-5 – www.trt-5.org
François Berdougo-Le Blanc - 01 41 83 46 11 / 06 46 10 09 45 - coordination@trt-5.org
UNALS – www.unals.org
Corinne Taéron - 01 44 93 29 29 - info-vih@arcat-sante.org
maya- Messages : 390
Date d'inscription : 10/09/2009
Age : 61
Localisation : RP 95
Re: La réorganisation des hôpitaux parisiens et les services vih
Merci Maya pour toutes ces informations.
Je fais partie du Collectif de patients citoyens. Ils ont fait un boulot formidable de mobilisation.
Les assoces ont maintenant pris leur train en marche. Mais mieux vaut tard que jamais.
Je fais partie du Collectif de patients citoyens. Ils ont fait un boulot formidable de mobilisation.
Les assoces ont maintenant pris leur train en marche. Mais mieux vaut tard que jamais.
Jean-René- Messages : 65
Date d'inscription : 05/03/2010
Age : 83
Localisation : Paris
Hospital démence
Au SMIT à TOulouse, l'air de rien ça réorganise aussi avec des remous.
Déjà, ça a changé de bâtiment mais pas seulement ... c'est passé d'un rez de chaussé à 2 couloirs en premier étage à 2 bâtisses de là car les services d'hospitalisation eux sont restés.
un couloir => les consultes, toutes rassemblées d'abord signaler son arrivée au bureau de RDV (une ancienne chambre avec 2 bureaux, 4 chaises 2 ordi, 2 téléphones.... ) pour le moins entassé quoi
mais avec des secrétaires qui changent tout le temps, un couloir étroit et nul pour attendre de passer dans le bocal...
La salle d'attente est plutôt nu et vaste comme dans une gare
dans le couloir, ça actionne comme pour tourner la série "urgence" il y a du monde partout, qui va et vient ou qui attendent le passage au bocal.
les "box de consult" sont d'anciennes chambres mais la prise pour l'ordi impose d'avoir le médecin en contre jour de la fenêtre... ou de fermer le rideau
une vraie usine, alors qu'avant, c'était un endroit plus chaleureux avec le jardin...
la consultation d'observance ne se trouve plus au milieu des consults; Elle est localisée avec l'hôpital de jour dans un autre couloir . La disponibilité
de Danièle l'infirmière n'est donc plus spontanée.
la psy et l'AS n'ont pas changée, elles sont restées du côté chambres des services hospi.
Ce changement devait être transitoire car en ce moment Purpan fait l'objet de gros travaux pour passer du modèle hôpital pavillonnaire à bâtiment silo ; il y a donc d'énorme travaux et le nouveau SMIT devait aller se loger dans un bâtiment neuf. Plusieurs projets , plans adoptés et finalement avec l'enveloppe globale, tous les sous vont dans l'investissement dans le nouveau bâtiment et y a plus de sous pour le nouveau SMIT...
grosse pagaille et pas forcément un mieux pour les patients usagés
Déjà, ça a changé de bâtiment mais pas seulement ... c'est passé d'un rez de chaussé à 2 couloirs en premier étage à 2 bâtisses de là car les services d'hospitalisation eux sont restés.
un couloir => les consultes, toutes rassemblées d'abord signaler son arrivée au bureau de RDV (une ancienne chambre avec 2 bureaux, 4 chaises 2 ordi, 2 téléphones.... ) pour le moins entassé quoi
mais avec des secrétaires qui changent tout le temps, un couloir étroit et nul pour attendre de passer dans le bocal...
La salle d'attente est plutôt nu et vaste comme dans une gare
dans le couloir, ça actionne comme pour tourner la série "urgence" il y a du monde partout, qui va et vient ou qui attendent le passage au bocal.
les "box de consult" sont d'anciennes chambres mais la prise pour l'ordi impose d'avoir le médecin en contre jour de la fenêtre... ou de fermer le rideau
une vraie usine, alors qu'avant, c'était un endroit plus chaleureux avec le jardin...
la consultation d'observance ne se trouve plus au milieu des consults; Elle est localisée avec l'hôpital de jour dans un autre couloir . La disponibilité
de Danièle l'infirmière n'est donc plus spontanée.
la psy et l'AS n'ont pas changée, elles sont restées du côté chambres des services hospi.
Ce changement devait être transitoire car en ce moment Purpan fait l'objet de gros travaux pour passer du modèle hôpital pavillonnaire à bâtiment silo ; il y a donc d'énorme travaux et le nouveau SMIT devait aller se loger dans un bâtiment neuf. Plusieurs projets , plans adoptés et finalement avec l'enveloppe globale, tous les sous vont dans l'investissement dans le nouveau bâtiment et y a plus de sous pour le nouveau SMIT...
grosse pagaille et pas forcément un mieux pour les patients usagés
ecceomo- Messages : 445
Date d'inscription : 14/06/2009
Age : 63
Localisation : sud Toulousain
Re: La réorganisation des hôpitaux parisiens et les services vih
pas forcément un mieux pour les patients usagés
c'est clair que ça doit user les usagers
pas sur la tête l'Ecce
à Montpellier le service consultation est dans un bâtiment correct et moderne (pour ce que j'en connais) par contre l'hospitalisation et dans un (très) vieux bâtiment très usagé lui aussi (fourmis et autres cafards - même quand je ne suis pas là - moisissure ; frigo en hiver, sauna en été
K
Kaaphar- Messages : 325
Date d'inscription : 14/06/2009
Age : 66
Localisation : Montpellier
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